Découvrez qui doit se faire vacciner contre l’encéphalite à tiques, ce qui est pris en charge par la caisse-maladie et comment vous protéger. Réponses aux questions les plus fréquentes.
La méningo-encéphalite à tiques (FSME) est aussi connue sous le nom de méningite. Cette maladie infectieuse se contracte par la piqûre d’une tique infectée. Celle-ci transmet alors à l’humain les virus de la FSME. La vaccination contre l’encéphalite à tiques, ou vaccination contre la FSME, protège de l’infection.
La FSME est une maladie infectieuse soumise à déclaration. C’est pourquoi des études significatives existent sur l’évolution du nombre de cas. En 2020, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a enregistré 455 cas. Les années précédentes, les valeurs ont toujours été inférieures. L’incidence s’établissait à 5,16. Autrement dit, 5,16 personnes sur 100 000 ont contracté la maladie en 2020.
La FSME évolue en deux stades. Des symptômes d’apparence grippale comme de la fièvre ou des douleurs articulaires apparaissent dans les premiers jours suivant l’infection. Jusqu’à 15 % des personnes atteintes présentent des symptômes d’apparence grippale après une période asymptomatique. Elles peuvent ensuite souffrir des affections suivantes :
Certains patients souffrent en outre de paralysies des bras, des jambes ou des nerfs du visage. La maladie est mortelle dans 1 % des cas environ.
En Suisse, la vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée aux personnes qui habitent ou séjournent temporairement dans une zone à risque. Les zones dans lesquelles des personnes ont contracté le virus se sont constamment étendues ces dernières années. Par conséquent, toute la Suisse est aujourd’hui considérée comme zone à risque, à l’exception des cantons de Genève et du Tessin.
Il faut généralement trois vaccins pour être totalement protégé. Les deux premiers sont généralement administrés à un à trois mois d’intervalle, et le troisième cinq à douze mois après la deuxième injection.
Important : la vaccination contre l’encéphalite à tiques protège uniquement contre la méningite (méningo-encéphalite à tiques [FSME]), elle est sans effet contre la borréliose.
L’OFSP recommande la vaccination contre l’encéphalite à tiques chez les enfants dès six ans.
Un vaccin de rappel est impératif pour rester protégé contre la FSME. L’OFSP recommande de l’effectuer tous les dix ans.
Les tiques deviennent actives dès qu’il fait plus chaud et humide à l’extérieur. C’est pourquoi la FSME se manifeste surtout au début de l’été. Il est donc recommandé de se faire vacciner en hiver.
La vaccination contre l’encéphalite à tiques peut entraîner des effets secondaires. Les effets secondaires ne sont pas négatifs en soi. Ils montrent que le système immunitaire commence à se protéger contre la FSME.
Effets secondaires fréquents :
Autres effets secondaires :
Effets secondaires occasionnels :
Si les effets secondaires ne faiblissent pas au bout d’un jour ou deux, veuillez consulter votre médecin.
Les frais de la vaccination contre la FSME sont pris en charge par l’assurance de base dans la mesure où vous habitez ou séjournez temporairement dans une zone où le vaccin est recommandé (toute la Suisse à l’exception de Genève et du Tessin).
Pour une prise en charge des coûts par l’assurance de base, le vaccin doit être administré par un médecin. L’assurance de base ne couvre pas les frais d’une vaccination contre l’encéphalite à tiques réalisée en pharmacie.
Quelques mesures de protection vous permettront d’ores et déjà de diminuer le risque de piqûre.
Après une sortie, il est conseillé d’examiner votre corps et vos vêtements. Les jeunes tiques sont très petites et ressemblent à des araignées – soyez vigilant.
Diverses mesures de protection vous permettent de réduire le risque de piqûre de tique. Elles ne garantissent toutefois pas une protection totale. L’OFSP recommande donc la vaccination contre l’encéphalite à tiques pour toute personne dès six ans qui habite ou séjourne temporairement dans une zone à risque (toute la Suisse à l’exception des cantons de Genève et du Tessin). Au total, trois injections sont nécessaires. Un rappel est recommandé tous les dix ans.
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